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De prime abord, le vêtement est un marqueur indiciaire de l'époque, de l'appartenance sociale et de l'identité des individus. En se penchant sur le rôle du costume au cinéma, on découvre comment il participe à la création et à l'évolution des personnages fictifs. Dans cet espace où le réel et l'imaginaire se rencontrent, le vêtement ne se résume pas à une simple parure mais est un symbole de représentation et d'interprétation de l'identité. Le costume devient une extension de l'acteur, contribuant à sa transformation en un personnage spécifique à l'écran.
A travers des exemples cinématographiques, on constate comment le vêtement impacte le développement du personnage fictif et sa relation avec le spectateur. Le costume ne se cantonne pas à une simple fonction esthétique, mais il agit aussi comme un langage alternatif, enrichissant la dimension symbolique du récit. De plus, le costume reflète les codes, les normes et les représentations culturelles et sociales, favorisant l'identification et l'imitation des spectateurs envers les personnages admirés.
En examinant ces différentes facettes du costume au cinéma, on réalise comment il joue un rôle crucial dans la construction et la compréhension des personnages. Le vêtement devient ainsi un élément tangible pour exprimer et projeter des identités, des rôles et des aspirations sociales, autant pour les acteurs que pour les spectateurs. Le costume devient presque un personnage à part entière, influençant non seulement la mode contemporaine, mais aussi les perceptions et les comportements des individus dans la société.
Le média du cinéma est composé de nombreux éléments: images et son (parole, bruits, musiques), un support (écran, pellicule).
La pellicule était alors le choix le plus judicieux pour inscrire le mémoire.
Le texte est mis en page pour donner l’illusion qu’ils sont les sous titres du film inscrit sur la pellicule. Les images représentent chacune des films que je donne en exemple dans le mémoire. La pellicule est enroulée dans une véritable bobine de cinéma en aluminium avec sa propre boite.
Le vêtement est un accès vers la création d’un personnage entre fiction et réalité. Le Persona de Jung est un masque social que l'on enfile pour jouer un rôle en société.
Aussi bien au cinéma que dans la vie, c’est par une seconde enveloppe, une seconde peau que l’on enfile, que l’on se représente, telle que l’on est, qu’on veut être ou qu’on doit être. Le corps est l’outil de base, grâce à ce corps, le vêtement est animé et transcendé à quelque chose de supérieur.
Il devient presque un personnage à lui tout seul. Se créer un personnage est paradoxal, soit pour se conformer aux autres et entrer dans un groupe, soit se démarquer et se libérer. Le vêtement devient alors une marque sociale, afin de « faire sa place au soleil ».
Dans cette idée de représentation, l’homme est souvent empreint au mimétisme et à la projection de lui-même dans quelque chose qui n’est pas lui, les autres un personnage fictif. L’homme se projette dans ce qui est projeter à l’écran. Pour incarner ce personnage, l’acteur, l’homme se métamorphose avec le vêtement et ne forme plus qu’un. On retrouve une mise en scène du corps faite en se transformant, se déformant, se masquant ou se révélant.
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